L'oeuvre de Joseph Cornell au Musée des Beaux-Arts de Lyon

Publié le par Chantal Vieuille, éditrice

telechargement-copie-6.jpgMagnifique exposition que celle consacrée à Joseph Cornell (1903-1972) artiste trop peu connu ou mal connu en France, digne contributeur américain au Mouvement du Surréalisme français.

L'exposition relève de l'intelligence, pour confronter Cornell à ses contemporains, Max Ernst, Man Ray, Marcel Duchamp ou Dali. Cornell, surréaliste, c'est sûr, mais américain avant tout. L'exposition se concentre sur les années 1930-1950, période de maturité de l'artiste. Ce travail singulier composé de collages, d'objets et de boîtes contenant de petits objets fait référence au bric à brac qui envahissait le garage de sa maison de Nyack dans l'Etat de New York. Des bouts d'enfance, de petits théâtres imaginaires, des pantins articulés à l'aide de bout de ficelles, des trésors modestes qui ne valent rien si ce n'est que leur valeur est magique. C'est de poésie dont l'artiste parle. La poésie est sa compagne de jeux pour assembler des formes et des mouvements qui inventent des histoires enfermées dans des boîtes à cadre de bois et surface de verre.

L'exposition présente une belle collection de collages de Max Ernst, tirés de La femme Cent têtes. Un pur plaisir des yeux pour qui aime l'artiste. L'exposition met l'accent sur le regard de cet américain tourné vers l'Europe, et tout particulièrement la France. Les collages qui mettent en jeu des extraits de journaux sont là pour en témoigner. C'est Cornell qui écrit dans l'un de ses journaux non datés : "Révélation, monde du surréalisme - âge d'or - monde de magie blanche sans lequel je ne sais pas où diable je serais aujourd'hui".

 

Exposition Joseph Cornell et les surréalistes à New York

Musée des Beaux-Arts de Lyon, du 18 octobre au 10 février 2014

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
<br /> Quelle chance de pouvoir admirer une telle exposition : des sortes de cabinets de curiosités du 20ème siècle ? Bises.  brigitte<br />
Répondre